mardi 22 mars 2022 : première étape de la renaissance du grand orgue
> La restauration des 19 sommiers et des 8000 tuyaux a débuté
> Fiche technique : point de situation au 22 mars 2022
L’ensemble des 14 visuels (libres de droit) peut être téléchargé en haute définition via ce lien (lien disponible jusqu’au 29 mars)
> Fiche technique : point de situation au 22 mars 2022
L’ensemble des 14 visuels (libres de droit) peut être téléchargé en haute définition via ce lien (lien disponible jusqu’au 29 mars)
mercredi 10 février 2021 : tableau ronde en visio-conférence
Le numéro de printemps de la revue Orgues Nouvelles consacrera l’un de ses dossiers aux orgues sinistrés de ces dernières années, et plus particulièrement à ceux de Notre-Dame de Paris, Nantes et Soissons.
Une table ronde en visio-conférence, dédiée essentiellement au grand orgue de Notre-Dame, aura lieu mercredi 10 février 2021 (de 18h30 à 20h). Elle sera animée par Bertrand Cattiaux, facteur et restaurateur d’orgues chargé de l’entretien, Christian Lutz, technicien conseil de la Direction des Patrimoines, et Nicolas Toussaint, facteur d’orgue de Nantes.
L’accès est libre mais il faut s’inscrire sur le site de l’Institut national du Patrimoine pour obtenir le lien zoom.
Il sera aussi possible de voir la vidéo ultérieurement sur ce même site.
Une table ronde en visio-conférence, dédiée essentiellement au grand orgue de Notre-Dame, aura lieu mercredi 10 février 2021 (de 18h30 à 20h). Elle sera animée par Bertrand Cattiaux, facteur et restaurateur d’orgues chargé de l’entretien, Christian Lutz, technicien conseil de la Direction des Patrimoines, et Nicolas Toussaint, facteur d’orgue de Nantes.
L’accès est libre mais il faut s’inscrire sur le site de l’Institut national du Patrimoine pour obtenir le lien zoom.
Il sera aussi possible de voir la vidéo ultérieurement sur ce même site.
dimanche 25 octobre 2020 :
Des nouvelles de l'orgue de Notre-Dame, accompagnées d'images impressionnantes du démontage et de liens vers deux vidéos : Consulter le document |
jeudi 13 juin - samedi 15 juin 2019 :
Messe à Notre-Dame
Aujourd’hui, 15 juin 2019, nous sommes exactement à 2 mois du drame de Notre-Dame. Mgr Michel Aupetit, archevêque de la cathédrale, doit célébrer cet après-midi, en comité restreint pour raisons de sécurité, la première messe à Notre-Dame depuis l’incendie. Une date hautement significative, spirituellement, comme l’a souligné Mgr Chauvet auprès de l’Agence France Presse, car choisie en lien avec la fête de la Dédicace qui commémore la consécration de l'autel de la cathédrale. Les médias divers, télévisions incluses, relaient évidemment l’information dont voici les grands axes, directement retenus de l’AFP pour le Nouvel Observateur.
Pour des raisons évidentes de sécurité, selon le diocèse, aucun fidèle ne sera présent à cette messe qui sera toutefois retransmise en direct par la chaîne catholique KTO. Seule une trentaine de personnes, dont une moitié de prêtres, assisteront à l'office d'une heure qui démarrera à 18H00 dans une chapelle située derrière le chœur, un endroit sécurisé.
Les personnalités présentes seront Mgr Aupetit, archevêque de paris, Mgr Patrick Chauvet, recteur de Notre-Dame, des chanoines, des employés du diocèse de Paris ainsi que des bénévoles et des personnes travaillant sur le chantier. Pas de maîtrise pour cette première messe (les conditions pratiques ne le permettent pas) mais la présence d’un chantre, ancien maîtrisien.
Le parvis de la cathédrale reste fermé au public. Le petit nombre de communiants se retrouvera dans la Chapelle de la Vierge - la plus à l'est de l'édifice - qui abritait la Couronne d'épines, un des trésors de la cathédrale aux yeux des catholiques, sauvée des flammes la nuit du sinistre.
Notre numéro 45, qui sortira d’ici quelques jours reviendra en textes et en images sur ce dramatique incendie, donnant entre autres la parole à Marc Bourdais, Secrétaire général de la Fédération Compagnonnique.
Aujourd’hui, 15 juin 2019, nous sommes exactement à 2 mois du drame de Notre-Dame. Mgr Michel Aupetit, archevêque de la cathédrale, doit célébrer cet après-midi, en comité restreint pour raisons de sécurité, la première messe à Notre-Dame depuis l’incendie. Une date hautement significative, spirituellement, comme l’a souligné Mgr Chauvet auprès de l’Agence France Presse, car choisie en lien avec la fête de la Dédicace qui commémore la consécration de l'autel de la cathédrale. Les médias divers, télévisions incluses, relaient évidemment l’information dont voici les grands axes, directement retenus de l’AFP pour le Nouvel Observateur.
Pour des raisons évidentes de sécurité, selon le diocèse, aucun fidèle ne sera présent à cette messe qui sera toutefois retransmise en direct par la chaîne catholique KTO. Seule une trentaine de personnes, dont une moitié de prêtres, assisteront à l'office d'une heure qui démarrera à 18H00 dans une chapelle située derrière le chœur, un endroit sécurisé.
Les personnalités présentes seront Mgr Aupetit, archevêque de paris, Mgr Patrick Chauvet, recteur de Notre-Dame, des chanoines, des employés du diocèse de Paris ainsi que des bénévoles et des personnes travaillant sur le chantier. Pas de maîtrise pour cette première messe (les conditions pratiques ne le permettent pas) mais la présence d’un chantre, ancien maîtrisien.
Le parvis de la cathédrale reste fermé au public. Le petit nombre de communiants se retrouvera dans la Chapelle de la Vierge - la plus à l'est de l'édifice - qui abritait la Couronne d'épines, un des trésors de la cathédrale aux yeux des catholiques, sauvée des flammes la nuit du sinistre.
Notre numéro 45, qui sortira d’ici quelques jours reviendra en textes et en images sur ce dramatique incendie, donnant entre autres la parole à Marc Bourdais, Secrétaire général de la Fédération Compagnonnique.
mercredi 24 avril 2019 :
Photos : Eric Brottier
Nous vous avons promis des nouvelles de l’orgue de Notre-Dame. En voici…
Eric Brottier a réalisé mardi dernier (le 23 avril) une expertise en compagnie de Christian Lutz et Pascal Quoirin. Voici ce qu’il nous a transmis :
« Je me suis rendu à Notre-Dame hier en compagnie de Christian Lutz et Pascal Quoirin et nos constats sont unanimes : l’orgue est intact. Le seul désagrément constaté est qu’il est rempli de poussière, à savoir une poussière de type marron chocolat non adhésive, et non de la suie corrosive et collante comme on trouve habituellement en cas d’incendie. Cette poussière pourra facilement être supprimée. De plus, la dalle qui relie les deux tours et qui couvre la travée de l’orgue a parfaitement rempli son rôle de parapluie et l’orgue n’a absolument pas été inondé, si ce n’est une petite flaque d’eau sur un soufflet et quelques gouttes dans le Sol#1 du Principal 32’, seul tuyau qui a reçu une minime projection d’eau.
Il faut néanmoins rester prudent : il n’y a plus de courant dans la cathédrale et il n’a donc pas été possible de mettre l’orgue en vent. A ce stade, on ne peut donc pas affirmer de façon absolue que les sommiers n’ont pas subi les effets d'un coup de chaud avant que l’on puisse les tester en fonctionnement. Mais nous avons toutes les raisons d’être optimistes et de penser que les sommiers seront également en parfait état. Ce qui est le cas pour tous les composants mécaniques, la console et les tuyaux qui n’ont visiblement pas souffert de la chaleur. D’ailleurs, un thermomètre à mémoire placé dans le soubassement de l’orgue nous indique qu'à cet endroit la température de 17°C n’a pas varié.
Evidemment les voûtes sont en partie écroulées, d’une part au niveau de la croisée des transepts dans le transept nord et aussi dans la nef près de la croisée en raison de la chute de la flèche sur cette partie de la nef. Il en résulte que l’on peut observer l’orgue sous un éclairage insolite alors que l’on ne le distingue habituellement que dans la pénombre ou sous lumière artificielle. Comme les trous dans les voûtes sont assez éloignés de la tribune, on a donc au niveau de la tribune une sorte de clair-obscur qui donne à voir l’orgue sous un éclairage un peu irréel. Une photo jointe, prise du triforium sud, en fait état.
D’ici deux semaines environ, on obtiendra une ligne électrique pour alimenter l’orgue et on pourra alors poser un diagnostic sur la partie « sommiers », mais il y a vraiment lieu d’être confiant sur ce point. Tous les circuits électroniques, qu’ils soient dans la console ou dans le soubassement du buffet, sont indemnes et parfaitement propres, étant enfermés.
Comme des travaux sur l’édifice aux abords de l’orgue auront lieu, notre opinion est qu’il sera préférable de le confiner sous caisson étanche pressurisé et sous ambiance contrôlée plutôt que de le démonter. Le nettoyage sous ce caisson pourra être effectué sans difficultés techniques, les paramètres d'embouchage et d’harmonie sont parfaitement conservés. Le démontage de l’orgue, son stockage prolongé et sa réinstallation seraient un travail considérable et l’orgue aurait à en souffrir amplement. Notamment la façade extrêmement fragile de Cavaillé-Coll, qui n’a jamais été sortie de la cathédrale depuis 1868, et qui aurait bien peu de chance d’y survivre.
L’orgue de chœur
Quelques mots sur l’orgue de chœur dans lequel j’ai pu faire un examen succinct. Les pompiers ont arrosé les stalles pour éviter qu’elles ne brulent et fatalement, de l’eau est rentrée au-dessus des stalles et a coulé derrière, sous la partie du buffet en surplomb. Les soufflets baquets dans le haut du soubassement ont été remplis d’eau qui s’est déversée sur la mécanique dans le soubassement. Mais je suppose que la partie haute n’a pas été arrosée car je n’ai pas vu de traces d’écoulement dans les parties hautes sur la tuyauterie et les sommiers. Les dégâts sont quand même non négligeables, mais la partie de haute l’orgue semble avoir été plutôt épargnée. Il faudra faire un examen plus poussé pour apprécier la réelle étendue des dégâts dans cet instrument. La console, dont l’accès est actuellement totalement inenvisageable pour raisons de sécurité, a sûrement été bien arrosée également.
Ces constats sont plutôt un réconfort vis à vis de cette terrible catastrophe. »
Il faut d’ailleurs, nous dit également Eric Brottier, saluer le travail exemplaire des pompiers qui ont réalisé un arrosage ciblé et méticuleux, permettant de sauver beaucoup d’œuvres d’art qui auraient pu être endommagées par des actions plus brutales.
Un petit coin de ciel bleu au milieu de cette fournaise cataclysmique…
Eric Brottier a réalisé mardi dernier (le 23 avril) une expertise en compagnie de Christian Lutz et Pascal Quoirin. Voici ce qu’il nous a transmis :
« Je me suis rendu à Notre-Dame hier en compagnie de Christian Lutz et Pascal Quoirin et nos constats sont unanimes : l’orgue est intact. Le seul désagrément constaté est qu’il est rempli de poussière, à savoir une poussière de type marron chocolat non adhésive, et non de la suie corrosive et collante comme on trouve habituellement en cas d’incendie. Cette poussière pourra facilement être supprimée. De plus, la dalle qui relie les deux tours et qui couvre la travée de l’orgue a parfaitement rempli son rôle de parapluie et l’orgue n’a absolument pas été inondé, si ce n’est une petite flaque d’eau sur un soufflet et quelques gouttes dans le Sol#1 du Principal 32’, seul tuyau qui a reçu une minime projection d’eau.
Il faut néanmoins rester prudent : il n’y a plus de courant dans la cathédrale et il n’a donc pas été possible de mettre l’orgue en vent. A ce stade, on ne peut donc pas affirmer de façon absolue que les sommiers n’ont pas subi les effets d'un coup de chaud avant que l’on puisse les tester en fonctionnement. Mais nous avons toutes les raisons d’être optimistes et de penser que les sommiers seront également en parfait état. Ce qui est le cas pour tous les composants mécaniques, la console et les tuyaux qui n’ont visiblement pas souffert de la chaleur. D’ailleurs, un thermomètre à mémoire placé dans le soubassement de l’orgue nous indique qu'à cet endroit la température de 17°C n’a pas varié.
Evidemment les voûtes sont en partie écroulées, d’une part au niveau de la croisée des transepts dans le transept nord et aussi dans la nef près de la croisée en raison de la chute de la flèche sur cette partie de la nef. Il en résulte que l’on peut observer l’orgue sous un éclairage insolite alors que l’on ne le distingue habituellement que dans la pénombre ou sous lumière artificielle. Comme les trous dans les voûtes sont assez éloignés de la tribune, on a donc au niveau de la tribune une sorte de clair-obscur qui donne à voir l’orgue sous un éclairage un peu irréel. Une photo jointe, prise du triforium sud, en fait état.
D’ici deux semaines environ, on obtiendra une ligne électrique pour alimenter l’orgue et on pourra alors poser un diagnostic sur la partie « sommiers », mais il y a vraiment lieu d’être confiant sur ce point. Tous les circuits électroniques, qu’ils soient dans la console ou dans le soubassement du buffet, sont indemnes et parfaitement propres, étant enfermés.
Comme des travaux sur l’édifice aux abords de l’orgue auront lieu, notre opinion est qu’il sera préférable de le confiner sous caisson étanche pressurisé et sous ambiance contrôlée plutôt que de le démonter. Le nettoyage sous ce caisson pourra être effectué sans difficultés techniques, les paramètres d'embouchage et d’harmonie sont parfaitement conservés. Le démontage de l’orgue, son stockage prolongé et sa réinstallation seraient un travail considérable et l’orgue aurait à en souffrir amplement. Notamment la façade extrêmement fragile de Cavaillé-Coll, qui n’a jamais été sortie de la cathédrale depuis 1868, et qui aurait bien peu de chance d’y survivre.
L’orgue de chœur
Quelques mots sur l’orgue de chœur dans lequel j’ai pu faire un examen succinct. Les pompiers ont arrosé les stalles pour éviter qu’elles ne brulent et fatalement, de l’eau est rentrée au-dessus des stalles et a coulé derrière, sous la partie du buffet en surplomb. Les soufflets baquets dans le haut du soubassement ont été remplis d’eau qui s’est déversée sur la mécanique dans le soubassement. Mais je suppose que la partie haute n’a pas été arrosée car je n’ai pas vu de traces d’écoulement dans les parties hautes sur la tuyauterie et les sommiers. Les dégâts sont quand même non négligeables, mais la partie de haute l’orgue semble avoir été plutôt épargnée. Il faudra faire un examen plus poussé pour apprécier la réelle étendue des dégâts dans cet instrument. La console, dont l’accès est actuellement totalement inenvisageable pour raisons de sécurité, a sûrement été bien arrosée également.
Ces constats sont plutôt un réconfort vis à vis de cette terrible catastrophe. »
Il faut d’ailleurs, nous dit également Eric Brottier, saluer le travail exemplaire des pompiers qui ont réalisé un arrosage ciblé et méticuleux, permettant de sauver beaucoup d’œuvres d’art qui auraient pu être endommagées par des actions plus brutales.
Un petit coin de ciel bleu au milieu de cette fournaise cataclysmique…
mercredi 17 avril 2019 :
Devant les images insoutenables de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, nous avons été saisis de vertige. Stupeur, effroi, sidération, émotion paroxysmique… Rien ne semble pouvoir décrire ce sentiment d’abandon et d’horreur qui nous a tous étouffés devant la mutilation de ce joyau multiséculaire.
Et pour nous, organistes, se pose aussi la question de la souffrance des instruments.
De nombreux témoignages des organistes titulaires, facteurs, experts ont été relayés par les médias. Et même si rien ne semble définitif à l’heure où la stabilité de l’édifice entier n’est pas encore assurée, tous convergent vers le même relatif optimisme : si l’orgue de chœur semble très endommagé, le grand orgue aurait été miraculeusement préservé. Eric Brottier, expert en charge de l’instrument, et Bertrand Cattiaux, facteur d’orgue, contactés par téléphone, dressent le même constat : l’orgue, grâce à la dalle qui le surplombe, n’aurait pas été inondé par l’eau des pompiers. Sous réserve d’un constat ultérieur, les tuyaux n’auraient pas fondu. Il y aurait de la poussière et de la suie un peu partout, mais rien qui, à ce stade, soit irrécupérable. Reste que tout ceci est à prendre, comme tous deux le soulignent, au conditionnel… mais s’avère rassurant !
Une réunion d’expertise devrait avoir lieu mardi prochain pour faire le point sur les dégâts. Il va de soi que nous vous tiendrons au courant le plus tôt possible par le biais de notre site internet.
« Notre-Dame, qui avait résisté aux révolutions, aux guerres, est partie en fumée en quelques instants. 855 ans disparus en quatre heures… » nous dit Olivier Latry. « Comme vous, je ressens une énorme tristesse, de la colère contenue, un abattement total. Les images qui nous sont données à voir sont atroces. Comment ne pas croire à un mauvais rêve ? La réalité nous rattrape malheureusement durement.
Malgré tous les dommages qu’a subis la Cathédrale, l’orgue a miraculeusement échappé aux flammes, et aussi à l’eau censée les éteindre. Il est très empoussiéré, mais pourra continuer à nous émouvoir dès lors que son écrin aura retrouvé sa magnificence. Quand ? Nul ne le sait aujourd’hui. « Détruisez ce temple et en trois jours je le relèverai » est-il dit dans l’Evangile de Saint Jean. Cela prendra sûrement plus de temps à Notre-Dame, mais j’ai confiance et espoir. »
Un espoir que nous aimerions partager avec vous tous !
Et pour nous, organistes, se pose aussi la question de la souffrance des instruments.
De nombreux témoignages des organistes titulaires, facteurs, experts ont été relayés par les médias. Et même si rien ne semble définitif à l’heure où la stabilité de l’édifice entier n’est pas encore assurée, tous convergent vers le même relatif optimisme : si l’orgue de chœur semble très endommagé, le grand orgue aurait été miraculeusement préservé. Eric Brottier, expert en charge de l’instrument, et Bertrand Cattiaux, facteur d’orgue, contactés par téléphone, dressent le même constat : l’orgue, grâce à la dalle qui le surplombe, n’aurait pas été inondé par l’eau des pompiers. Sous réserve d’un constat ultérieur, les tuyaux n’auraient pas fondu. Il y aurait de la poussière et de la suie un peu partout, mais rien qui, à ce stade, soit irrécupérable. Reste que tout ceci est à prendre, comme tous deux le soulignent, au conditionnel… mais s’avère rassurant !
Une réunion d’expertise devrait avoir lieu mardi prochain pour faire le point sur les dégâts. Il va de soi que nous vous tiendrons au courant le plus tôt possible par le biais de notre site internet.
« Notre-Dame, qui avait résisté aux révolutions, aux guerres, est partie en fumée en quelques instants. 855 ans disparus en quatre heures… » nous dit Olivier Latry. « Comme vous, je ressens une énorme tristesse, de la colère contenue, un abattement total. Les images qui nous sont données à voir sont atroces. Comment ne pas croire à un mauvais rêve ? La réalité nous rattrape malheureusement durement.
Malgré tous les dommages qu’a subis la Cathédrale, l’orgue a miraculeusement échappé aux flammes, et aussi à l’eau censée les éteindre. Il est très empoussiéré, mais pourra continuer à nous émouvoir dès lors que son écrin aura retrouvé sa magnificence. Quand ? Nul ne le sait aujourd’hui. « Détruisez ce temple et en trois jours je le relèverai » est-il dit dans l’Evangile de Saint Jean. Cela prendra sûrement plus de temps à Notre-Dame, mais j’ai confiance et espoir. »
Un espoir que nous aimerions partager avec vous tous !